Le mot maranatha est la transcription grecque de deux mots araméens marana tha ou maran atha. Cette expression se retrouve deux fois dans le Nouveau Testament.
À la fin de sa première lettre aux Corinthiens (1 Cor 16, 22) Paul l’écrit de sa main, ainsi qu’il le précise : La salutation est de ma main à moi, Paul… Marana tha ! « Notre Seigneur, viens !» est la traduction de la bible liturgique, mais on pourrait aussi comprendre : « Notre Seigneur est venu ».
L’auteur du livre de l’Apocalypse écrit aussi en finale maranatha, mais cette fois dans le sens de « Viens, Seigneur Jésus ». Ce mot exprime le désir de L’Église (l’Épouse) de retrouver son Seigneur, le Christ : c’est l’aspect eschatologique (qui concerne la fin des temps) de maranatha.
Mais chez Paul, ainsi que dans l’un des textes chrétiens les plus anciens, la Didakè (10, 6), le mot est utilisé dans la liturgie au moment de recevoir le Pain eucharistique. Il signifie alors « le Seigneur vient », ou mieux « le Seigneur est venu », « le Seigneur est là ».
Maranatha est alors une belle prière à laquelle tous les chrétiens peuvent adhérer…