Le premier concile de Jérusalem évoque le problème de la circoncision.
La circoncision (Brit milah en hébreu) est en fait une opération bénigne qui consiste à couper le prépuce, le petit repli qui entoure le gland de la verge. Chez les juifs, l’opération est pratiquée huit jours après la naissance, par le circonciseur, que l’on appelle le Mohel. Ce rite introduit le petit garçon dans l’Alliance.
Depuis la plus haute Antiquité la circoncision est pratiquée par de nombreux peuples, en dehors des indo-européens. À l’origine, elle est sans doute liée au caractère sacré que l’on attribuait à la fécondité.
Jésus lui-même a été circoncis. Cette fête qui était célébrée huit jours après Noël, le 1er janvier, est remplacée aujourd’hui par la fête de sainte Marie, Mère de Dieu.
Aux premiers temps apostoliques, l’Église des origines rencontre un problème majeur avec la circoncision. Certains juifs affirment que ce rite ancestral est nécessaire pour être sauvé. Paul et Barnabé s’opposent alors vivement à la nécessité de ce geste en affirmant que la foi seule suffit, sans les rites juifs. Les apôtres, consultés à Jérusalem dans ce que l’on appellera plus tard le premier concile, se rallient à la position de Paul.