Dans l’Évangile de Luc, Jésus est reçu dans la maison de Marthe et Marie, les sœurs de Lazare, qui font preuve d’hospitalité.
Dans le Proche Orient ancien, l’hospitalité est un devoir, même envers les mendiants ou les esclaves. L’étranger, censé être protégé par les dieux, est considéré comme sacré et inviolable. L’idée sous-jacente, surtout chez les Grecs, est que l’hôte de passage est peut-être un dieu, ou un messager des dieux.
La lettre aux Hébreux rappelle : N’oubliez pas l’hospitalité : elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges (Hb 13, 2).
L’hospitalité est donc accordée sans discrimination : elle abolit toute distinction entre les diverses catégories d’étrangers.
Mais les habitants des ces antiques contrées orientales accueillent aussi par plaisir. Les distractions sont trop rares pour que l’arrivée d’un homme de passage ne soit pas aussi une fête ! Cependant, pour que l’hospitalité ne se transforme pas en corvée, le privilège de l’hôte durait au plus trois jours et quatre heures ! Après quoi, l’étranger de passage devait assumer sa part de travail pour gagner son pain.
Chez les juifs, l’hôte occasionnel rappelle qu’Israël a aussi été étranger en Égypte.